Projet désensablement du Mont-Saint-Michel
Résumé du Projet
Le but est de libérer le Mont de l'emprise des herbus qui l'enserrent.
Grâce aux forces conjuguées de la 
mer et du Couesnon, les sédiments seront chassés au large du Mont dont les abords resteront hors d'atteinte des herbus pendant longtemps.
Après la mise en service du nouveau barrage, il faudra deux ans pour parvenir à déblayer naturellement la moitié des 3 millions de m3 de sédiments et 8 ans pour arriver à 80% de cet objectif.
La démolition des parkings actuels restituera 15 hectares de grèves à la nature. Le paysage retrouvera toute sa dimension maritime.
Chef d’oeuvre du patrimoine de l’humanité, le Mont-Saint-Michel est aujourd'hui le site touristique de province le plus visité de France. Chaque année, plus de trois millions de visiteurs viennent du monde entier pour l’admirer. Mais les conditions d’accueil ne sont plus à la hauteur ni du prestige du lieu, ni des attentes du public. Le projet s’est attaché à valoriser la traversée entre le continent et le Mont-Saint-Michel. Cette traversée implique la création d’un lieu de départ, d’embarquement et d’arrivée mais aussi un parcours mettant en relation les paysages successifs traversés.
Détail du Projet
Projet : 2005 à 2010
Les différents aménagements sont conçus dans un souci d'esthétique et de transparence, ils visent à "se fondre" le plus harmonieusement possible dans le site, sans nuire à sa perception, ni à son accessibilité.
Débarrassé de la digue-route et des parkings sur les grèves, le rocher de l'Archange n'apparaîtra plus défiguré aux visiteurs. Ceux-ci, au terme d'un parcours d'approche progressif ouvrant la vue sur Tombelaine jusqu'à la petite Baie, découvriront un Mont uniquement ceint de grèves et de remparts.
Les visiteurs emprunteront, au départ, la digue-route remodelée, dont le dernier kilomètre aura été supprimé, pour s'achever en un pont-passerelle qui s'incurvera vers l'ouest et s'arrêtera à 300 m des remparts. Une cale descendant en pente douce mènera à un terre-plein surmonté d'un gué, qui leur permettra de passer les derniers mètres les séparant de la porte de l'Avancée.
De l'air et… du silence
La disparition de la circulation automobile entre le continent et le Mont sur environ 2 km entraînera celle des odeurs des gaz d'échappement. En période de pointe, 1 000 véhicules par heure (20 000 visiteurs par jour) empruntent aujourd'hui dans chaque sens la digue-route.
La navette de transport mise en place sera non polluante et silencieuse. Plus de voitures, plus d'autocars, plus de nuisances olfactives ni sonores…
Seule la nature se fera apprécier des visiteurs.
